Organisation spirituelle et matérielle de la Mission


Côté organisation spirituelle, l’image d’une relation directe et unique entre le gourou et ses disciples est idyllique et aujourd’hui totalement erronée ! Du temps de Babuji, le premier intermédiaire fut le précepteur. Avec plus de 3 bons milliers de précepteurs, Chari a bâti toute une hiérarchie dans laquelle l’aspect spirituel est le cadet de ses soucis.

Officiellement selon Chari, la SRCM s’occupe de l’organisation spirituelle et les fondations SMSF s’occupent des aspects matériels. En pratique, les associations gèrent les cotisations, les fondations engrangent les donations et un trust vend les publications.

Le caractère démocratique des différents types d’organisations proposés par tous les Etats de la planète s’accorde mal avec le fonctionnement d’une Mission spiritualiste totalement a-démocratique. Concilier les deux est un travail d’orfèvre, d’où la mise en place par la SRCM d’un guide pour créer une structure locale ad hoc. Cette note interne de 19 pages récapitule les principales questions à se poser pour déterminer le type d’organisation le plus pertinent et propose des modèles de statuts pré-rédigés.

Les statuts associatifs français ne permettent pas qu’un président, si gourou soit-il, prennent toutes les décisions sans l’aval d’une assemblée générale. Qu’à cela ne tienne, Chari invente un règlement intérieur en 1986 : "le président qui est le véritable maître de l'Association exercera ses pouvoirs par le truchement du règlement intérieur, qu'il peut modifier à son gré (…)".

Dossier [ORGANISATION] - [Hiérarchie, compétition et charisme] - [La Mission, une organisation multinationale tentaculaire ?] - [Le guide pour créer une organisation] - En savoir plus [Un exemple de Règlement intérieur]